Bienvenue dans Blade Runner, un merveilleux univers néo-noir à vous couper le souffle, au sens propre ou au figuré.
Un monde évocateur de conflits et de contrastes qui ose poser les questions qui fâchent et explorer la force de l’empathie, les poisons de la peur, et les fardeaux de l’humanité en ces temps inhumains.
Un terrain de jeu emblématique et impitoyable aux possibilités infinies qui vous attrape, vous colle une tarte et vous hurle de ne pas vous endormir.
C’est l’heure de vivre. Ou de mourir.
Voilà ce qui fait de Blade Runner une tragédie humaine inspirante, enivrante. Il ne s’agit pas de surmonter l’impossible. Il s’agit de tenir bon dans l’adversité. D’accepter que la victoire ait toutes les chances de vous échapper. De vous évertuer à faire la différence avant que votre passé vous rattrape et que vous soyez à court de chance. Ces choix impossibles et ces sacrifices quotidiens sont la matière de notre histoire, car notre entêtement borné à continuer la lutte est empreint de beauté et d’humanité. Persévérer malgré la douleur. Souffrir le martyre de ne pas pouvoir se gratter là où ça démange. Faire des choses discutables et extraordinaires, partir à la poursuite de moments fugaces d’amour, d’espoir et de rédemption qui se perdront dans l’oubli comme les larmes dans la pluie.

À part ça, c’est un jour comme les autres pour la police, alors filez au boulot et avalez quelques nouilles en chemin. Les dossiers qui s’empilent sur votre bureau ne vont pas disparaître tout seuls.
Dommage que vous ayez trop peu de temps à vivre pour résoudre toutes ces affaires.

Mais c’est notre lot à tous.